Intervenants > Donikyan-Tanİkyan Armen

La réception des littératures et des langues minoritaires aux marges de la Méditerranée, The Reception of Minor Literatures and Languages on the Margins of the Mediterranean
Armen Donikyan-Tanİkyan  1, 2, *@  , Aysan Sonmez  3@  , Françoise Miquet  4, *@  
1 : Yeditepe University  (YTP)
2 : Inalco
CERMOMM
3 : Paris VIII (IFG)
Département de géographie
4 : Université de Monréal  (UdeM)
* : Auteur correspondant

Les peuples arménien et grec, héritiers des empires de durées différentes, ont constitué des groupes culturels et des aires de civilisation qui ont exercé leur part d'influence politique et économique. Cependant, ces peuples de la langue durée (Bruneau, 2022) ont en commun l'expérience de vivre sous la domination de l'Empire ottoman pendant des siècles. L'Empire ottoman était une société multiethnique, multiculturelle et polyglotte. En revanche, même s'il n'a pas imposée sa langue aux communautés dont il dominait, il n'a pas laissé un vaste champ d'activité à ceux qui écrivaient dans une autre langue que le turc. Avec le temps, ces « langues qui comptaient autrefois parmi les plus prestigieuses, comme le grec et l'arménien ont presque disparu avec les individus qui les pratiquaient » (Strauss, 1995).

L'objectif de cet atelier est de présenter des cas qui illustreront les mutations dans l'usage des langues et la conception d'identité nationale variant selon l'époque et la politique linguistique du territoire, nous nous pencherons sur l'expression turque des auteurs d'origine grecque et arménienne de Turquie, dans différentes périodes de l'histoire.

The Armenian and Greek peoples, heirs to empires of different durations, formed cultural groups and areas of civilisation that exerted their share of political and economic influence. However, these peoples of the language of duration (Bruneau, 2022) have in common the experience of living under the domination of the Ottoman Empire for centuries. The Ottoman Empire was a multi-ethnic, multicultural and polyglot society. On the other hand, although it did not impose its language on the communities it dominated, it did not leave a wide field of activity for to those who wrote in a language other than Turkish. Over time, these ‘languages that were once among the most prestigious, such as Greek and Armenian, almost disappeared along with the individuals who practised them' (Strauss, 1995).

The aim of this workshop is to present cases that will illustrate the mutations in the use of languages and the varying conception of national identity that vary according to the period and the linguistic policy of the territory. We will look at the Turkish expression of authors of Greek and Armenian origin in Turkey, in different periods of history.

 



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